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Membre du Staff |  ON MY WAY.ft. @Phaos GrimdakTes parents sont fiers de te savoir employée ici. Ils sont fiers, uniquement parce que Khogarts est une institution forte et importante pour cette ville, parce que c'est une place de choix et parce que c'est presque un privilège de pouvoir travailler en ces murs, sans compter que par rapport à n'importe quel autre endroit de cette ville, il faut avouer que le salaire est le plus attrayant, forcément. Néanmoins, tu sais aussi que ni l'un, ni l'autre n'ont jamais réellement porté les jumeaux, ou même le Conseil dans leur cœur. Ils ne sont pas comme les Inaptes qui complotent dans les bars et les tavernes, tes parents, ce sont d'honnêtes citoyens qui auraient probablement vécu leur vie différemment s'ils avaient eu le choix de le faire … Maman rêvait de voyager, par exemple, le fait de porter la marque des Inaptes l'a privée de ce souhait pour le restant de ces jours, et évidemment, c'est à la politique de l'homme qui se tient devant toi qu'elle le doit. Toi ? Tu n'as jamais réussi à te faire une opinion claire sur tout ça, tout simplement parce que la Politique fait partie des choses que tu préfères fuir. Tu as beau être intelligente, certains des concepts même de ce domaine continuent de t'échapper, et lorsque tu essaies de prendre position, tu finis toujours en grand débat avec toi-même ce qui, avouons-le, se trouve être plutôt épuisant à la longue. De ce fait, tu n'as pas spécialement de pensée concernant Phaos Grimdak, et c'est ce qui te permet sans nul doute possible de discuter avec cet homme sans chercher à fuir, et même d'accepter sa compagnie lorsqu'il faut descendre déjeuner. « Je dirais que oui. Je garde de bons souvenirs des années que j'ai passé entre ces murs, j'ai appris énormément. » Tu oublies volontairement de dire que ces années ont été les plus angoissantes de ton existence, parce que tu n'as jamais réussi à oublier l'épée de Damoclès qui volait en permanence au-dessus de ta pauvre tête, d'une certaine manière, sans t'en rendre compte Alecto, peut-être que tu essaies de lui cacher les déboires de ta famille. Etrange, n'est-ce pas ? Toi qui n'a pourtant jamais eu honte de tes origines et de ton sang. Et alors que tu t'engages dans les escaliers, tu tentes en quelque sorte de retourner la discussion, de moins parler de toi-même. Les livres d'histoire racontent beaucoup sur cet homme, tout comme le font les ragots, les rumeurs, les bruits de couloirs, cependant, il semble que tu sois décidée à tenter de cerner le Directeur à ta propre manière, et contre toute attente, face à ce qu'il dévoile de sa personnalité, toi, tu souris à nouveau. Et oui, c'est étrange, parce qu'il dépeint de lui un portrait qui n'est pas spécialement flatteur … Il semble vanter sa sévérité, et l'espèce de domination qu'il est capable d'asseoir sur l'ensemble de ses élèves, mais ce que tu vois surtout, c'est la différence nette entre ce discours et le comportement qu'il a sans y penser, naturellement. Tu n'as toujours pas l'impression d'avoir un homme si horrible que cela, sous ton nez. « Je n'ai jamais quitté notre île. Je n'en ai … jamais ressenti le besoin, en réalité. » Ce n'est pas tout à fait la vérité. Tu y as pensé, mais tu vois Alecto, tu n'as jamais eu ce frisson, cette envie réelle de tout laisser derrière toi pour voir autre chose, le monde, celui des humains qui n'ont pas de pouvoir aurait plutôt tendance à t'effrayer et c'est probablement parce qu'une partie de ton cerveau est resté bloqué dans les livres d'histoires, celles qui racontent comment ces gens dépourvus de magie ont un jour eu l'idée de chasser les gens comme toi, avant de les brûler. « Si je devais être honnête, Phaos, je dirais que je n'ai jamais ressenti l'envie de me mêler à un peuple qui jadis prenait plaisir à éradiquer celui dont je fais partie. » Tu te sens bien, ici, à Fallhollow, c'est là qu'est ta vie, c'est aussi ici qu'est ta famille. « Et vous ? Etes-vous retourné par delà les océans, depuis que vous avez mis un pied ici pour la toute première fois ? » | | | | Date d'inscription : 18/10/2022
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Tu ne peux pas t'empêcher de la questionner, d'essayer de savoir ce qu'elle a pensé de cette école que vous avez eu à coeur de construire et d'administré avec ta soeur. C'est quelque chose qu'il t'est important de savoir, mais tu ne prends pas assez la peine de le demander, aussi te voilà à tourner légèrement la tête vers elle et écouter avec attention sa réponse. Un souffle d'apaisement glisse sur ton visage à ses mots et tu hoches la tête, doucement :
« Me voilà heureux de savoir que cet endroit vous a laisser de bons souvenirs. J'aimerais parfois avoir la capacité de rajeunir pour découvrir l'école du point de vue de ceux qui y étudient. »
Tu lui confies cette pensée sans réfléchir au fait que tu n'as jamais dit ça a personne. En fait, tu parles juste de manière plus libérée que tu ne l'as probablement jamais fait avant. En entrant dans la pièce principale, celle qui accueille les repas et les événements de l'école, tu ne peux pas empêcher ton regard de chercher celui de ta soeur. Tu l'observes, comme pour t'assurer qu'elle va bien avant de te remettre en mouvement.
C'est en l'interrogeant sur le monde qu'elle a peut-être osée voir que tu te rends compte qu'elle est toujours restée à Fallhollow. Tu ne vas pas dire que tu n'aimes pas ta ville, Phaos, ce serait mentir. Mais tu es surpris qu'à son âge, elle n'ait pas ressenti l'envie de voir ce qui se cachait au delà des océans. Et puis elle te renvoie la curiosité et tu hoches la tête, positivement
« Parfois, oui, j'ai été amené à m'éloigné de l'île pour affaire ou juste vérifier comment le monde se portait. Tes yeux glissent sur elle, alors que vous arrivez à table. Les choses ont changé, les hommes ont oubliés le mal qu'ils ont fait et ne croient plus à ces contes de fées que nous avons toujours été. Vous ne risquez rien dehors, maintenant. »
Enfin, l'espères-tu. Un bref instant, dans ton esprit si vif à tout analysé, tu imagines qu'un sans-pouvoir s'en prenne à elle, hors de l'île et une bouffée de rage te traverse, mais alors qu'elle contamine ton regard, tu te reprends et t'asseois à table, à ses côtés.
« Et votre famille, ils sont tous sur l'île ? Vous pouvez les voir autant que vous le voulez ? »
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Membre du Staff | ON MY WAY.ft. @Phaos GrimdakTu sais que les mages qui n'ont pas eu la malchance d'être classé Inaptes ont tendance à vouloir fuir cette île à tout prix, comme si finalement elle devenait une prison dès lors qu'ils avaient atteint l'âge fatidique d'entrer à Khogarts. Ils s'échappent comme si on venait enfin de leur ouvrir une porte de sortie, comme si jusqu'alors, leur vie n'était que souffrance mais toi, Alecto, ce n'est pas comme ça que tu vois les choses. C'est ici que tu es née. C'est ta terre natale et tu es très attachée à tes racines, à ta famille, tu te sens bien dans ce monde plein de magie, tu sais que tu en fais partie et que tu y as une place. Ailleurs, les choses sont bien trop incertaines pour toi, et probablement manques-tu un peu de courage, puisque tu ne ressens pas l'envie de quitter les côtes de ton île bien aimée. « C'est vrai … Vous et vôtre sœur êtes les seuls mages au Monde à n'avoir jamais étudié dans cette école … » Encore un titre, ou une chose qu'il faudrait noter concernant ces deux-là. Si depuis des siècles chaque jeune mage passe par Khogarts, eux n'ont jamais étudié entre ces murs, ils n'ont fait que donner les cours, gérer, administrer. Tu comprends cependant la curiosité qui l'anime, après tout, tu as pris plaisir à passer d'élève à membre du personnel, à voir les deux côté, tu supposes que faire le chemin inverse doit lui faire sacrément envie, à lui aussi, même si dans son cas c'est largement compromis, il faut l'admettre. Tu ne prêtes pas réellement attention à qui se trouve déjà installé à table lorsque vous entrez dans la salle principale déjà animée par le déjeuner. Tu te contentes d'avancer, focalisée sur votre discussion actuelle. « Alors vous avez pu constater l'évolution du monde … » Toi, tu ne verrais que ce qu'il est aujourd'hui, tu ne pourrais pas comparer. Ce que tu sais des sans-pouvoirs du passé, tu l'as lu dans les livres mais lui, Alecto, lui, il a vu le monde d'il y a presque cinq siècles, et il a eu le loisir de retourner là-bas pour y voir les changements. Encore une fois, ça ne peut que t'impressionner. « Je vois … Je suppose que ce n'est pas plus mal, on sait donc que les jeunes sorciers qui sortent de cette école couronnés de succès sont en sécurité par-delà les océans. » Mais toi, Alecto ? Est-ce que ça pourrait te convaincre, un jour, d'aller voir tout ça de tes yeux ? Tu n'en sais rien. Ta famille est condamnée à rester ici, sur cette île, et tu ne te vois pas spécialement voyager seule, la crainte serait trop présente. Mais peut-être, qui sait ? Peut-être qu'un jour, tu trouveras une personne pour faire ça avec toi, au moins une fois, un ami, un amant, un époux … En tout cas, tu finis par t'installer à table, tu viens mettre comme toujours la serviette de table sur tes genoux, avant de te mettre à observer chaque plat pour faire ton choix. Toi qui n'avait pas vu l'heure, tu découvres maintenant que tu as tout ça sous les yeux que tu es affamée. « Parents, grands-parents, ils sont tous sur l'île. » Tu lâches, sans y penser, sans te dire que c'est un indice évident sur le fait qu'effectivement, chaque membre de ta famille excepté toi sont des Inaptes. « Je vois mes parents tous les jours, mon père tient un bar et ma mère une librairie dans le quartier de Trigon. » Et évidemment, tu te gardes bien de retourner la question de la famille, parce que tu sais très bien que sa famille à lui se trouve à quelques mètres de toi, en la personne de sa sœur jumelle. « Est-ce qu'il vous arrive de vous balader en ville, Phaos ? Auquel cas, mon père vend des pâtisseries incroyables tous les week-end … » | | | | Date d'inscription : 18/10/2022
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Quand elle finit par se rendre compte que Skia et toi, êtes les seuls mages qui n'êtes jamais passé dans les rangs des élèves de Khogarts, un sourire passe sur tes lèvres. Rares sont ceux qui y pense, parce qu'à part vous, encore plus rare sont ceux qui ont eu de très longues vies. Si l'on sait votre longue longévité, on oublie souvent ce que cela implique, étrangement.
« C'est vrai. Avec les siècles, je me suis fait au fait d'être professeur, mais il reste toujours un peu d'envie de découvrir l'école d'un autre point de vue. »
Qui sait, un jour peut-être cela arrivera ? Peut-être pas à toi directement, mais à un descendant, un enfant qui portera ton sang et d'une certaine manière te fera découvrir l'école de cette manière. En attendant, Phaos, tu viens simplement t'installer à cette grande table dont tu connais chaque tâche et nerfs dans le bois et tu te sers un peu de salade de pomme de terre et de viande.
« Plus ou moins en sécurité. Tu la corriges doucement. Ils sont maîtres de leur propre bien-être, et malheureusement certains ont subis quelques dommages après avoir oublié ce qu'on leur a enseigné ici. Mais oui, pour la plupart, l'extérieur semble sur, désormais. »
Tes yeux passent parmi les élèves qui ont tous commencé à mangé et évite, clairement, de regarder dans ta direction. Ils sont nombreux à ne pas aimer croiser la glace de tes iris, et avec le temps cela ne te fait plus rien. Tu es en train de te perdre dans tes songes quand la voix de la jeune femme à tes côtés te ramène vers elle. Sa famille est sur l'île, te dit-elle. Tu hoches la tête, sans pouvoir retenir un haussement surpris de sourcil avant de réfléchir à sa question.
« Peu. Je ne m'octrois probablement pas assez souvent de temps pour simplement me promener et profiter de l'expansion de la ville. Tu réfléchis quelques instants de plus. Mais je serais curieux de découvrir les confections de votre père, quel est le nom de son commerce ? Tes yeux viennent l'observer, sans pouvoir te passer bien longtemps d'inscrire son visage dans ton esprit. De quelle genre de famille venez-vous, Alecto ? Etes-vous... proche des vôtres ? »
Et cette question te fait frissonner un instant. Parce qu'elle te rappelle que tu n'as personne, toi. Personne à part ta jumelle, que tu as élevé sur un piédestale tant elle est importante pour toi. Pas de famille, pas d'ancêtres, encore moins de descendants... Et peut-être que tu regrettes ton enfance à cause de cela.
« Voudriez-vous m'accompagner en ville, un week-end, pour me présenter vos parents et aller chercher ces pâtisseries ? Tu rajoutes, sans réfléchir »
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Membre du Staff | ON MY WAY.ft. @Phaos GrimdakTu ne sais même pas pourquoi exactement, tu en viens à discuter de façon si naturelle avec cet homme là, en particulier, Alecto. Il ne faut pas oublier que c'est ton supérieur, le plus haut, il n'y a personne au-dessus de Phaos Grimdak, il est à la tête de ton univers entier, il ne faut pas l'oublier … Et pourtant, les minutes s'égrainent, et tu ne ressens ni gêne, ni besoin de te mettre en retrait, tu ne ressens pas la nécessité de faire preuve de retenue, tu te contentes simplement de l'écouter, de lui répondre, et la conversation évolue comme n'importe quelle autre. Lorsque tu te retrouves à table, tu te sers une bonne assiette, les oreilles toujours grandes ouvertes pour l'écouter te dire qu'en effet, le monde extérieur à bien changer, mais que tu ne dois pas pour autant considérer qu'il est sans danger. Fallhollow est probablement bien plus sécuritaire, c'est un fait, si la criminalité existe effectivement ici, la Milice seule suffit à maintenir l'ordre et c'est un fait assez notable lorsque l'on sait que pendant que vous viviez ici, en parfaite autarcie, les sans-pouvoirs, eux, se livraient de nombreuses guerres … Tu hoches la tête, ta fourchette se met à farfouiller dans ton assiette, pas que tu manques soudainement d'appétit, non, juste que tu préfères garder ton attention sur sa voix, et que, par conséquent, tu en oublies simplement de manger. C'est lorsque le sujet revient à ta famille que tu relèves le nez. Pourquoi est-ce que tu as eu cette idée, de mettre en avant le commerce et les pâtisseries de ton père, Alecto ? Oh, tu es certaine que les douceurs sucrées de ton cher papa pourraient plaire à Phaos, évidemment, personne n'y résiste et tu es prête à parier qu'il ne fera pas exception, néanmoins, tu sembles encore une fois oublier à qui tu proposes une telle chose, et surtout, aux sentiments que peut nourrir ton père pour cet homme là, en particulier. « Le bar n'a pas de nom particulier, on l'appelle simplement le bar Hansen, un peu partout en ville. » Et tu essaies de te rassurer, en te disant qu'il ne fait que poser ces questions par politesse, qu'il ne mettra sans doute jamais les pieds chez ton père, et que, s'il le fait, tu pourras toujours prétendre auprès de ton père que tu n'as rien à voir là-dedans, du moins, c'est ce que tu imagines durant quelques secondes, avant qu'il n'ouvre à nouveau la bouche. Et là, Alecto, tu tournes vivement la tête pour l'observer à nouveau, durant un court instant, tu es simplement figée, les yeux accrochés à Phaos. « Vous … » Comment es-tu censée réagir à une telle proposition, hein ? A n'en pas douter, ça ne manquera pas de faire jaser dans les chaumières si l'on te vois te balader aux côtés de Phaos Grimdak en ville. Mais le pire, c'est probablement le passage sur tes parents. Qu'est-ce que tu peux dire, hein ? Tu ne vas tout de même avouer ici et maintenant qu'il vaut mieux éviter une telle sortie, parce que tes parents ne le portent pas spécialement dans leur cœur. « D'accord … avec plaisir. » Tu forces un joli sourire, à nouveau, pour finalement attraper ton verre d'eau et y boire une longue gorgée. « Je pourrais vous faire goûter à mes préférées, c'est mon plaisir du week-end. » Oui. Tu viens de te mettre dans une sacrée situation, Alecto, et d'ailleurs, sans t'en rendre compte, voilà que tes yeux balayent la table toute entière, comme si tu t'attendais à recevoir quelques regards de la part des professeurs, ou des membres du personnel présents. | | | | Date d'inscription : 18/10/2022
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Il y a un léger mouvement dans ton visage, alors qu’elle évoque le nom de son père. Hansen. Ce n’est pas que le nom en lui-même t’est extrêmement connu, non. Tu te doutes aussitôt que les siens n’ont jamais été des gens importants pour cette ville. Non, c’est autre chose qui t’effleure. À l’intérieur de ta tête, le souffle de glacé de Gabriel s’élève, sans un mot compréhension, te mettant simplement en garde. Cette femme est-elle un danger ? Tu ne saurais le dire.
« Je vois, ça ne me dit rien, mais je serai curieux de le découvrir. Il y a trop de choses à Fallhollow que je n’ai pas encore eu le temps de connaitre et d’apprécier. Peut-être qu’accompagné, je me forcerai à simplement plus profiter d’une petite heure sans charge sur mes épaules. »
Tes yeux la quittent enfin alors que tu ignores les élèves pour plutôt t’intéresser aux autres membres du corps enseignant et professionnel de l’école. Tu ne voudrais pas que des oreilles indiscrètes ne se glissent au bord de votre conversation et que des rumeurs ne se mettent à se répandre. Encore plus quand tu ne sais pas, toi même, ce qu’il y a au fond de toi qui te tiraille à ce point.
Elle semble hésiter et un instant, la pensée d’en avoir trop dit ou demandé t’effleure, avant qu’elle ne change d’avis. Elle accepte ta proposition et tu ramènes tes yeux vers elle, ce léger sourire au coin de tes lèvres. Au fond de toi, tu te sens très heureux de cette nouvelle, sans bien pouvoir te l’expliquer alors que tu viens acquiescer à sa remarque sur ses préférés.
« Ca me va, je vous fait confiance. Et ne vous inquiétez pas, je ne vous importunerai pas trop longtemps, j’ai fort à faire, même le week-end. Je ne voudrais pas gâcher votre moment en famille. »
Tu reviens piquer dans ton assiette et tu manges du bout des lèvres pendant de longues secondes, réfléchissant déjà à cette rencontre, analysant sans le vouloir ce que tu risques à te rapprocher de cette femme qui, disons-le honnêtement, t’intrigue. Finalement, tu ne laisses pas le silence durer bien longtemps avant de reprendre :
« Vous passez tous vos week-end en ville avec les vôtres ? Tu lui coules un regard en coin et on peut clairement y discerner de la curiosité. Quelles sont vos passions ? »
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Membre du Staff | ON MY WAY.ft. @Phaos GrimdakToujours en train de trier ton assiette, sans même réellement prêter attention à ce que tu y as mis, machinalement, en suivant le mouvement du Directeur, tu es plutôt plongée dans tes pensées pour le moment, tentant probablement d'essayer de prévoir comment les choses pourraient se passer, lorsque tu passeras la porte du commerce de ton père en compagnie de Phaos Grimdak … Etrangement - ou pas - tous les scénarios qui passent dans ton esprit ont des allures de catastrophe, et tu te désolé maintenant d'avoir eu l'idée relativement stupide, bien que généreuse et plein de bonnes intentions, d'inviter le Directeur des Ru à découvrir les pâtisseries de ton cher papa. Oh, tu ne crains pas réellement les réactions de ton père, même si ce dernier à toujours eu du caractère, ça n'a jamais été un homme violent, sanguin, ou même du genre impulsif, il est évident que Monsieur Hansen ne tentera rien de stupide, physiquement parlant, en revanche, tu crains ses remarques, ses mots qui pourraient blesser, offusquer … Tu travailles ici maintenant, Alecto, et l'homme qui se tient à tes côtés à tout pouvoir sur toi, d'une certaine façon. Tu tiens à cette place. Cela dit, Alecto, tu décides finalement de te reprendre. Après tout, tu peux bien faire ça, et tu ferais bien de ne pas t'angoisser trop à l'avance, tu peux faire confiance à ton père, non ? Tu reprends ton sourire, ta contenance, tu sembles découvrir les pommes de terre dans ton assiette et tu te mets finalement à manger avec appétit. « Je connais bien le quartier populaire, je pourrais vous servir de guide là-bas le temps de quelques heures, si vous le souhaitez. » Après tout, ce n'est qu'une balade durant le week-end, une sortie entre deux collègues qui ont simplement pris le temps de discuter de choses et d'autres, et tu ne fais que le conseiller, point. Tant pis si ça parle dans ton dos, tu en as l'habitude, après tout. « Ne vous inquiétez pas de ce genre de choses, mes parents travaillent beaucoup tous les deux, nous n'avons pas d'habitudes particulières le week-end … » Et te connaissant, il y a fort à parier que tu te mettes à faire des heures en plus, le week-end, lorsque tu as du travail. En tout cas, Alecto, ce serait bien ton genre. « Je suis passionnée par mon travail, pour tout vous dire, lorsque je ne travaille pas pour gagner ma vie, j'ai quand même le nez dans les livres, j'aime apprendre de nouvelles choses, et j'aime m'évader dans un bon roman avec une infusion fruitée comme compagne. » C'est un peu cliché, pour une bibliothécaire, tu en as bien conscience, mais c'est ce que tu es, et ce que tu étais avant même d'entrer à ce poste, en réalité, c'est ta maman qui t'as transmis l'amour des livres et ça ne t'as jamais quitté. « Et vous alors, Phaos, que faites vous, lorsque vous n'avez pas sur la tête toutes les casquettes si importantes que vous possédez ? » Et ça t'intéresse, sincèrement, tu es curieuse de savoir ce que cet homme peut faire lorsqu'il ne fait pas cours, lorsqu'il ne gère pas cette école, ou tout ce qui concerne l'administration de ce château, ou de cette ville… | | | | Date d'inscription : 18/10/2022
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Quelle drôle d’idée d’accepter d’aller te promener avec elle, rencontrer sa famille, vivre une journée presque “normale” en soit. Sans pouvoir le retenir, tes yeux glissent à ta soeur, Skia, comme si tu cherchais à savoir ce qu’elle en penserait, mais tu te reprends bien vite. S’il y a bien quelque chose que tu ne veux pas que ta soeur juge, c’est ce brusque besoin de te sociabiliser. Ca ne te ressemble pas Phaos, et c’est probablement pour ça que tu ne veux aucune remarque sur le sujet.
Tu finis par ramener tes yeux à ton assiette, alors que la jolie jeune femme qui te fait le plaisir de partager ton repas et la discussion se propose de te servir de guide dans cette ville que vous avez pourtant construit avec ta soeur. Un instant, l’idée t’éffleure de le lui rappeler, comme tu peux aimer le faire avec tes élèves, mais tu finis par prendre du recul et tu finis juste par répondre :
« Pourquoi pas, oui. Ca fait longtemps que je n’ai pas vu l’évolution des quartiers de Fallhollow, je suis certain que cela a beaucoup changé et un peu d’aide pour m’y retrouver sera la bienvenue. »
En fait, Phaos, tu as juste envie de la suivre, de voir quel est son monde au delà de l’école que tu gères avec une main de maître. Tu es curieux, aussi surprenant que cela puisse être, et ça s’échappe de toi quand tu viens l’interroger sur ses passion. Tu as sincèrement envie de la connaître, comme tu n’as jamais eu envie de te rapprocher de personne. Tu sens pourtant la présence froide de Gabriel, au fond de toi, qui semble essayer de te ramener à tes affaires en cours.
« Une véritable passionnée, donc. Je suis d’autant plus content que ce soit vous qui ayez eu le poste, alors. Quoi de mieux qu’une personne qui aime lire pour transmettre ce goût aux nouvelles générations ! Tu lui offres un sourire contenu, avec un mouvement de tête positif avant de prendre le temps de réfléchir un peu à la question. Hm… j’aime la connaissance et le savoir. Je suis curieux de nature, même si cela ne se voit pas toujours. Je dirais que j’aime tout tant que cela pique mon intérêt. »
Comme toujours avec toi, c’est une réponse un peu étrange, qui entraîne sûrement plus de questions que de réponses, mais c’est tout ce que tu trouves à lui donner. Tu ne sais pas vraiment quelles sont tes passions, parce que tu ne prends que très peu de temps pour toi ou tes plaisirs. Tu es plutôt un homme de travail, Phaos.
« Si vous aimez tant les livres, je vous invite à passer par mes appartements, quand vous le souhaiterez. J’ai plusieurs très anciens livres et grimoires que je préserve du temps et des yeux indiscrets qui pourraient vous intérésser. Tu rajoutes tout à coup, sans penser au double sens de ton invitation. »
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